Comment rendre le monde réel ? 

La réalité les gens les relations les occupations les histoires l'époque les événements, tout est poussière

En réalité ce monde est poussière

L'intégralité, 

il n'y a rien qui n'est poussière

Absolument tout 

Mon âme c'est mes pensées. Mes pensées de chair mes pensées d'amour mes pensées d'esprit. La beauté de l'âme c'est la beauté des pensées

Le moi est défini par la propension à vouloir

Je veux est le moi

Pourquoi je veux ? Pour m'étendre, pour être plus vaste.

Pourquoi être plus vaste ? Parce que je l'étais avant mais je ne le suis plus

Je dois recréer la totalité de moi-même comme une éponge qui veut retrouver sa taille et forme réelle

La vasteté de ce que j'étais, c'est moi à travers tous les autres

La naïveté et la complaisance se payent toujours très cher 

Il y a plus de tarés dans la population que l'on croit

C'est parce qu'il y a une grande proportion de zombies

Ils ne disent rien alors ça ne se voit pas tout de suite

Quand les politiques sont corrompus les religieux sont la voix de la raison

Quand les religieux sont corrompus les intellectuels sont la voix de la raison

Quand les intellectuels sont corrompus les artistes sont la voix de la raison

Quand les artistes sont corrompus les fous sont la voix de la raison

On tend à faire toujours les mêmes choses pour assurer un sentiment de sécurité

Les mêmes petites actions de la même manière, encore et encore 

Un changement mineur procure un sentiment inhérent d'insécurité 

La répétition est l'avant-propos de la mort

Les coutumes font de même à un niveau social 

L'agriculture a détruit la terre. Il n'y avait pas d'alternative possible à une vie en harmonie  avec les forêts et intégrée à la beauté de la nature. Depuis 10000 ans, l'humanité a pris une voie désastreuse et elle court à sa perte. 

La vie est fondamentalement ironique et tragique

La vie est comme un petit enfant qui n'en fait qu'à sa tête 

La vie est incontrôlée et indéterminée 

La vie ne fait que toujours nous échapper 

La vie n'est pas quelque chose à suivre car elle car elle est plus folle que nous

Il faut être aussi fou que la vie pour que la vie nous suive

Quand la vie ne nous suit plus, elle suit ceux qui sont vivants car elle est entraînée par elle-même 

Projections et conjectures sans folie sont nulles et non avenues 

Les hommes ont le pouvoir sur les "élevages" d'animaux, les gouvernants (réels) ont le contrôle sur les "élevages" d'humains, les gouvernants eux-mêmes sont issus d'un "élevage" lui-même gouverné par d'autres. La gouvernance est la capacité de faire aller dans un sens donné le troupeau, du latin gubernare « diriger un navire ». Cette direction suit toujours un fin mouvement de balancier, partagée entre des forces et d'autres. Tout l'univers est une gigantesque balance toujours en équilibre. L'équilibre ne se fait pas entre les bons et les mauvais, mais dans les choix pris par les gouvernés, qui suivent ou non les désirs des gouvernants. Un troupeau peut devenir ingérable pour une raison qui échappe au fermier. Le choix est simple, est-ce que l'on suit les ordres de l'autorité, ou est-ce que l'on suit ses propres ordres basés sur sa propre raison. Est-ce que l'on vaut suffisamment pour avoir confiance ou non en sa propre raison. Une espèce qui n'a plus confiance en elle-même perd sa raison même d'exister et devient logiquement l'esclave des ordres de ses gouvernants, elle est spirituellement, symboliquement, et même physiquement ingurgitée, assimilée par le niveau d'au-dessus, jusqu'à en perdre sa conscience. Ainsi elle disparaît et les gouvernants passent à une autre espèce à assimiler, tel un trou noir à la recherche d'étoiles. Ou bien l'espèce a un sursaut de conscience et les gouvernants, dépités par la quantité d'effets à fournir pour maintenir leur emprise, passent à autre chose. C'est ainsi que l'univers maintient son perpétuel équilibre qui est aussi la scène, le spectacle de toute vie. Aujourd'hui, à quel point notre espèce a-t-elle peur collectivement, et donc a perdu sa conscience, assimilée par l'échelon supérieur ? Dans quelle mesure pourra-t-on échapper à la peur pour revenir à la raison ? Est-ce qu'on se rendra compte que les menaces fabriquées sont tout aussi irrationnelles que les menaces brandies par toutes les dictatures précédentes ? À chaque fois il y a un "péril" venu de quelque part, un ennemi invisible, mortel, et à chaque fois les gens se font avoir. Soyez votre propre autorité et n'ayez pas peur. Ce n'est à personne de déterminer si quelque chose doit nous faire peur ou non, c'est à nous-mêmes de le décider sur la base de notre propre raison. Le futur dépend essentiellement des gens qui n'ont pas peur. 

L'univers est un mouvement

La conscience est comme les tourbillons qui se forment dans la rivière 

Ce sont les yeux par lesquels le flux se perçoit 

Ce sont les mémoires de la vie

L'être n'est pas la peur. La peur tue l'être

La peur collective a tué la société

C'est quand on pense qu'on a tout son temps que le temps s'écoule le moins vite

C'est quand on pense qu'on n'a pas de temps que le temps s'écoule le plus vite

Autrement dit, quand on pense qu'on a du temps on en a, et quand on pense qu'on n'en a pas on en a pas

Le temps est juste un rêve, quand on sait l'apprécier, il existe, on existe, il se densifie, on se densifie 

Le temps est intrinsèquement soi-même, sa conscience, le point central, et tout revient toujours à soi