Fuir le monde et être au centre du monde sont la même chose

 La beauté de la femme cache la beauté du monde

Toute la question est :

Est-ce que l'on est associé à son histoire ou non

Ensuite la question est :  

Si l'on est pas associé, où est-ce que l'on est ?

Le problème est que là où l'on est, c'est une existence sans forme 

Il est difficile de rester sans forme 

Par amour de la forme, on retourne dans l'histoire 

Dans l'histoire on perd son énergie 

La forme éloigne du sans-forme et de la vie 

L'histoire est la mort 

On a ce mouvement de balancier 

Se fixer dans le sans-forme c'est fixer le dauphin dans le champ du mercure  

C'est vivre dans l'énergie

Être toujours détendu c'est avoir vaincu le monde

On peut être calme à l'extérieur et troublé à l'intérieur

Être calme à l'intérieur permet d'être ce qu'on veut quand on veut à l'extérieur... Troublé, calme, etc

Dans un cas on est prisonnier, dans l'autre libre 

Une partie des gens font confiance au gouvernement et se méfient du peuple

Une partie des gens font confiance au peuple et se méfient du gouvernement

Or depuis toujours seule la nature est digne de confiance

Dans la nature, il y a des cycles, des cycles de progrès, des cycles de dégénérescence (de regrets ?)

Dans la partie croissante du cycle, on peut faire confiance au peuple et au gouvernement

Dans la partie descendante, on devrait plutôt se méfier de l'un comme de l'autre...

l'amour est l'absence totale de manque 

le désir est la présence totale du manque 

On ne contrôle pas son destin

Si vous voulez être comme dieu

Regardez votre destin se faire 

Penser que l'on guide le destin

C'est être à la place du conducteur

Mais être à cette place

C'est oublier qu'il y a un passager 

Qui a choisi la destination et s'est endormi

Être le passager réveillé 

C'est ne pas agir, c'est regarder

Ce n'est pas non plus regarder la route

C'est regarder le paysage défiler

Et de temps en temps 

Informer le conducteur