Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

29 décembre 2010

Now, I'm not trying to say that you, or I, just need to give ourselves pep talks before a mirror, and paste a smile on our face. This isn't pop psychology here. The wellspring of vital energy penetrates deep into concerns archetypal and collective. It swells forth spiritual yet sexual, ecstatic and horrific. It is the flowing spring of life energy and creativity that surges through your soul and the history of the human beings. It is both behind and beyond, above and beneath, tapped into the Creator of the Universe.

But, putting aside the flowery language, a down-to-earth picture is to imagine turning on the power at the breaker box in your house. It isn't something you make happen, it's something you tap in to. Suddenly the whole house lights up, and comes alive with humming, scintillating, electrical readiness. Every facility jumps alive at the touch of a button. Likewise, your body and mind are wired for life's energies. So, if you can't turn them on, you may have things in the way, and such a tangle that you can't find the plug anymore. That needs to be gotten into and cleared away. It may be a little, or a lot, but it's important to get into that and start thinking, while you're lying on the couch unable to get out the door.

http://home.comcast.net/~riversrages/DeepTherapy/chapter15.htm


26 décembre 2010

L'amour de soi est une glace sans teint.

C'est un monde de miroirs dans lequel la conscience est emprisonnée.
Autant de miroirs pour piéger l'énergie comme un condensateur.
Puis de l'autre côté du miroir, certains parfois ouvrent les valves.
Nous vident de tout ce que nous accumulons dans ce cercle infernal.
L'amour de soi est cette roue sans fin.

Qu'est-ce qui nous fait vivre ?

La folie d'exister.
Jusqu'au jour où tout s'arrêtera.
J'attends ce jour-là,
Comme si ma vie en dépendait.
Non loin de moi,
Je le vois arriver,
Comme une ombre sur une feuille
Que le vent traverse.

La réalité flamboyante entre en nous par trois faisceaux;

Le corps, le coeur et le cerveau.
Les sens aussi peu affinés font barrage à la révélation de la réalité. La photo se floute.
Les émotions brûlent ou congèlent. Les couleurs de la photo se transforment.
Les pensées entretiennent des modèles de comportements. A la photo un nom est donné.
La réalité devient illusion. L'illusion ne nourrit jamais.
Lorsque ces trois faisceaux se réunissent enfin, ils éclairent le sommet sans tache.

19 décembre 2010

Bleu

Bleu comme un rêve

18 décembre 2010

Par delà la brume, un être se consume.

L'eau effervescente du corps, s'élèvent et s'évapore, brisant les chaines du globe utopique.
Un songe morose survole la dune ambrée, décimant le confins étoilé, gorgé d'amertumes.
Entre deux rives, frôlant le firmament, ruissellent des larmes d'insouciances.
Par-delà la brume, un être se consume...

Ysé

L'élément terrible retiré

Les cendres se déposent
Les vapeurs s'élèvent
Se condensent et se réchauffent

Peu à peu, clarté se fait
Au matin, la mer est calme.

Ne rien ajouter à ce qui a été bien fait, qui est oublié

Réparer ce qui a été mal fait, qui n'est pas oublié
Dis-paraître, ren-être

17 décembre 2010

Edgar Allan Poe - Un rêve dans un rêve

Tiens ! ce baiser sur ton front ! Et, à l’heure où je te quitte, oui, bien haut, que je te l’avoue : tu n’as pas tort, toi qui juges que mes jours ont été un rêve ; et si l’espoir s’est enfui en une nuit ou en un jour, — dans une vision ou aucune, n’en est-il pour cela pas moins PASSÉ ? Tout ce que nous voyons ou paraissons n’est qu’un rêve dans un rêve.

Je reste en la rumeur d’un rivage par le flot tourmenté et tiens dans la main des grains du sable d’or — bien peu ! encore comme ils glissent à travers mes doigts à l’abîme, pendant que je pleure — pendant que je pleure ! Ô Dieu ! ne puis-je les serrer d’une étreinte plus sûre ? Ô Dieu ! ne puis-je en sauver un de la vague impitoyable ? Tout ce que nous voyons ou paraissons, n’est-il qu’un rêve dans un rêve ?

(Source)

15 décembre 2010

L'effort à paraître rend repoussant à soi-même mais surtout repoussant aux autres.

14 décembre 2010


Je ne veux plus voir
je veux voir
Je ne veux plus penser à moi
Je veux VOIR
je ne veux plus penser à eux
Je VEUX voir
Je ne veux pas
Je veux
Je ne veux plus être
Je ne veux plus penser
Je ne veux plus essayer
Je ne veux plus ignorer
Je ne veux plus oublier
Je ne veux plus aimer
Je ne veux plus aller
Je veux voir
Ma volonté, je la laisse ici.
Qu'est-ce qui me retient de voir ?
Le monde que je connais, vais-je le conserver ?
Les choses dont j'ai l'habitude, vais-je les conserver ?
Vais-je me souvenir de cette vie ? Est-ce que je veux garder ?
J'accepte de tout oublier
J'accepte d'oublier à jamais la vie
Pour voir à la place
J'accepte de réduire à néant chaque particule de souvenir FAUX ET AMER
J'accepte de tout oublier pour ÊTRE
Qu'était-ce, tout cela ?
Ce rêve en moi, comme un parasite, a fait de moi son hôte
Chaque particule de rêve me façonne
Avec douceur je vais souffler, jusqu'à ce qu'il ne reste rien
Rien ne m'intéresse dans ce que j'appelle "moi"
Année après année après année
Qui n'existent pas
Se chevauche la mort et la douleur, la vie et l'ardeur, pour une seconde perte
Tout cela a l'importance d'une mouche écrasée
Changer, c'est une chose impossible
L'impossible est dans une coque de noix
Je l'envoie au loin

Le monde charnier où rien ne vit

Désolation
Dans un miroir se reflète une ombre
Dans un cercle une césure
Rien, il n'y a rien
Regarde
Rien, il n'y a rien
Je ne vois rien
L'éternité dans un tube, et je regarde à l'intérieur, au fond, je ne vois rien
Mes mains tremblent dans un rien
J'essaye d'ouvrir une faille de force
Pourquoi ? rien, pourquoi ?
déjà je suis parti, oublié quelque part
Pourquoi rien dans l'esprit
Pourquoi rien autour de moi
je vois une ombre, tout est parti
Un brin d'herbe dans le vent, déjà.... et ce n'est rien
Un clair de lune dans l'amour, déjà.... rien
Une histoire à raconter, une histoire à regretter, encore rien
Il n'y a rien, et je cherche quelque chose
ça doit s'arrêter maintenant
Tout doit s'arrêter maintenant
je vais donner au rien une partie de moi
Pour dire : voilà rien que je te donne, le rien va s'agiter et dire : adieu
En lisant un rêve cette phrase cet esprit
Doit remonter et dire : adieu, rien.
je t'embrasse, rien. Car rien, mon corps l'est, mon âme l'est
Divisés nous retombons quelque part
Où ? Que sais-je ? Cette chose m'enveloppe comme du piment sur toute la surface de mes yeux
Je vois un point noir ou le monde, c'est pareil
Je ne vois rien
Faites de moi un monstre
Faites de moi un pantin
Faites de moi rien
Sous une cloche, je fonds
Rapidement, doucement, nul part, ailleurs
Absence
Après chaque mot (rien)
Dire (rien) une (rien) chose (rien) ou (rien) une autre (rien) pour...
Et tout recommencer

12 décembre 2010


Où que j'aille brille l'étoile

Insurmontable et insurmontée
Où que j'aille luit le pommier
De vertes pommes et de noire écorce
Hiver printemps été automne toujours
Ses fruits mûrissent dans la joue
Ses fleurs périssent sous la pluie
D'une flamme il est entouré
Sa terre est son ciel
Son eau est son soleil
Et très haut invisible
Un ruisseau rejoint ses pieds
Flottant on ne sait où
Ouvrageant le monde comme
L'Araignée sa toile
D'un fil vert et d'un fil bleu
Il tisse le paradis
D'un fil rouge et d'un fil jaune
Les enfers obscurs et mauvais
Et d'un fil d'or il les relie
Dans la danse ils s'oublient - se trompent
Et le monde s'enorgueillit - se trompe
Du fini, de l'infini
De l'aujourd'hui, de l'ici
Échappée du museau d'une souris
Un tourbillon rose s'élève et s'abaisse
S'élance et se disperse
Se tord et se perce
Jusqu'à retrouver l'étrange pays
Tout gris, comme une pie
Auquel il appartient.
Par la cheminée des vices
Le goulot des aigreurs
L'ivresse des ardeurs
L'élément oublié du monde autorisé
Le caduque, le versatile
Le tire-bouchon de la peine fraîche
Le calice des douceurs,...
Puisse le renard sautillant
Retrouver la gueule du loup
Et la couleur surnaturelle
L'espace intemporel.
La rose ouverte
Depuis dix mille ans
M'arrive

Le corps est une bouée.

La colonne vertébrale, au milieu du tronc, est vide comme celle d'un arbre.
C'est la chaîne lumineuse qui relie le bateau cérébral au centre mystérieux,
étoile, source, et ancre.

Les adultes sont malheureux et laids

Les enfants sont heureux et beaux
Les enfants sont éduqués au malheur et à la laideur
Une distorsion d'un millimètre à la base produit un écart d'un mètre en haut
Tout l'art de l'harmonie réside dans la verticalité de l'axe conscient
Grandir, combien de vies pour trouver la perfection ?

Une imagination entraine

Une imagination rapproche

Une pensée concentre, ferme, éloigne, réduit, s'obstine, s'obsède,
Une pensée ouvre, fluidifie, adoucie, se détache, libère

Le papillon doit ouvrir la fenêtre du présent, faire passer ses ailes dans une brèche minuscule
Pour associer l'éternité de la nuit à la terre du jour

Mon corps est tissé comme un cocon

En son centre se développe un papillon
Que Nature puisse lui apporter les forces nécessaires

A réussi sa vie celui qui peut s'endormir le soir aussi reposé et détendu qu'au matin


Si nous pouvions voir la Nature

Nous verrions des chaines, des chaines et des chaines
Enchaînées à d'autres chaines
Et rien que des chaines
La Conscience les surpasse toutes

10 décembre 2010

"La vie humaine est un songe : d'autres l'ont dit avant moi, mais cette idée me suit partout. Quand je considère les bornes étroites dans lesquelles sont circonscrites les facultés de l'homme, son activité et son intelligence; quand je vois que nous épuisons toutes nos forces à satisfaire des besoins, et que ces besoins ne tendent qu'à prolonger notre misérable existence; que notre tranquilité sur bien des questions n'est qu'une résignation fondée sur des chimères, semblables à celle de prisonniers qui auraient couvert de peintures variées et de riantes perspectives les murs de leur cachot : tout cela, mon ami, me rend muet." (Goethe, Les souffrances du jeune Werther, 22 mai)

6 décembre 2010

Malaxer et malaxer ce que nous sommes, une matière de perception, une pâte propre à la perception, pour l'ouvrir peu à peu à l'eau.


Pour ouvrir peu à peu notre fenêtre à tout ce que nous percevons pas. Construire la coupe.