Les vraies questions sont comme des dragons flamboyants;
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
27 novembre 2010
à 05:37
Le monde est faux. Le monde est un coffre. A l'intérieur, il y a un trésor. Mais c'est de l'intérieur que le lourd couvercle doit être soulevé. L'ouvrir ne dépend pas de nous, mais de quelqu'un d'autre à l'extérieur qui déverrouille le cadenas s'il entend quelque chose (une corne) frapper.
à 03:23
24 novembre 2010
Que nous suggère le prochain solstice ?
L’âme entretient un subtil commerce avec la personnalité. Douleur feutrée que cet éclairage incommode. Souffrance des sacrifices qui pour des choix d’un jour tranchent la chair du vrai. Car la sincérité surgit du rapprochement difficile des deux soi. L’ensemble grossier et multiple - nos multiples facettes - , et le moi, - moi éternellement. Les troubles extérieurs reflètent les désaccords intérieurs. Seul un flux de nature supérieure ordonne et purifie le vase brisé que nous sommes. Il faut préserver le fil d’Ariane qui est aussi la mèche de notre bougie et l’objet de toute notre attention. En ces jours sombres, tâchez de ne pas vous oublier. Tâchez de ne pas tomber comme un triste funambule. Vous pouvez, vous-même, recevoir une force harmonieuse supérieure qui unit comme le magnétisme, au lieu de désunir comme l’électricité. Être le miroir qui reflète, comme le lac d’altitude, l’union éternelle de tout l’univers. Libre, comme une brise lointaine et proche qui n’existe pas, et seulement existe. Ce cri très lointain, c’est vous même, heureux. A chaque seconde l’éternité passe, à chaque seconde l’éternité s’approche, l’éternité, à tout jamais éternité. Indomptable, incompréhensible. Quiconque existe est frappé par ce mystère impénétrable. Quiconque sommeille est frappé par la mort. On reconnait la présence de la vie au degré d’émerveillement devant elle, la vie s’émerveille elle-même et se renforce ainsi, produisant la joie. La vie enrichit la vie, mène à des expressions plus grandes de la vie. C’est l’espoir qui répond à la conscience de notre limitation et l’inutilité qui nous trahit, nous caractérise, sur cette planète. La souffrance est normale, s’y préparer nous rapproche des parties de soi méprisées qui peuvent finalement fusionner, seulement après avoir "payé". Le rêve, les illusions, sont là pour nous faire oublier ce que nous sommes, et rejeter la partie en nous, qui sait que la vie est essentiellement dangereuse pour elle. Cette partie est notre âme. Rejetant la permanence, nous avons choisi le sommeil, c’est-à-dire, la mort. Ayant toutefois besoin d’une stabilité, nous avons dû la chercher dans la matière. Ainsi est né la peur, qui a réciproquement augmenté la division intérieure et extérieure et les liens à ce monde. Tel le champignon rampant et le lierre enserrant. Ayant vu le tout, je vis qu’il n’était rien, ayant vu le rien, je vis qu’il était tout. La nostalgie spirituelle arrête le temps, ponctue le cours de nos vies et les rassemble hors du temps. Nos corps ressentent le trépas du monde perdu. Notre repos misérable est parcouru de convulsions, autant de réactions communes à tout organisme rêche, desséché, exposé à la fadeur. Or nous avons sacrifié l’intégrité, l’autonomie, la cohérence et la liberté, à l’esclavage, les rapports de pouvoir, le mensonge. L’imagination est un brigand qui nourrit le monde d’aliments mal obtenus. L’imagination enfreint et trahit le vrai, blesse au plus profondément de soi. Déperdition de tout, nourriture des mondes inférieurs. Aujourd’hui, ce monde atteint l’apogée de son absurdité et nous sommes condamnés à sombrer avec lui si nous ne choisissons pas d’aller à l’encontre du courant - de s’y faufiler avec intelligence, protégé par la connaissance. Attiré auprès du puits, personne n’ose y descendre pour y trouver la clef égarée, perdue dans la glaise. Si de nombreux fils tressés en spirale, c’est-à-dire une corde, nous retiennent dans l’obscurité, nous avons toutes les chances de réussir, d’être et représenter l’enfant qui, au levé du jour de Neos Helios, ressent la caresse des premiers rayons du soleil. Ses paupières s’ouvrent, le sortilège est levé. L’arbre qui puise dans la source jamais ne s’éteindra. Alors nous n’aurons rien, ne possèderons rien, "sauf notre Musique & notre Philosophie & serons Heureux". S’il vous plait, cet hiver, ne laissez pas tomber cet espoir. (newsoftomorrow.org/spip.php?article7059)
à 16:11
22 novembre 2010
D'un coup tout me semblait si réel, si extérieur à moi. Cette forme, cette couleur, cette structure, étendue, tout cela que jamais je n'avais perçu ni connu. Tout cela extérieurement étranger, depuis un temps très, très "long".
Je regarde autour de moi ce monde comme je regarde d'anciennes photographies, comme si nous n'avions rien en commun.
à 17:10
17 novembre 2010
Cherchant
à 12:12