Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

30 avril 2012

Le seul moyen de sortir du film est de le réaliser

On ne prend pas souvent conscience de la force qui expérimente vit et ressent, parce qu'on est nous-même au coeur d'une expérience qui demande une attention bornée.
Dans le rêve, c'est dans un corps que l'on est, de la perception pure, de l'expérience pure.
Dans la vie, c'est aussi dans un corps que l'on est, mais celui-ci dédaigné ne permet plus de relier perception pure et expérience pure, de sorte que c'est une destruction de la vie qu'on accomplit, un refus du corps comme ouverture sur la perception.
C'est une attitude de protection qui créé le rêve dans lequel on s'accorde à être perception pure.
C'est comme si le rêve servait à essayer une forme moins intense de la vie, une passerelle vers une évolution que l'on peut franchir ou non.
La vie est le rêve.
Mais la société nous conditionne à ne pas le vivre, mais qu'il soit vécu.
Les maîtres du rêve maîtrisent ainsi leur réalité, sachant que les créatures du rêve ne se rebelleront jamais, n'ayant pas d'existence.
Mais l'âme est présente derrière nos personnages dans le rêve.
Elle est en arrière-plan et apprend patiemment.
Un jour, le personnage sachant qu'il rêve, s'ouvre à sa fondation et la laisse directement expérimenter la vie au travers de lui.
Ainsi l'âme libérée par une interaction intense et totale avec la réalité apprend vite et fait passer le personnage à un niveau supérieur du rêve, un rêve où la vie abonde.
La vie telle un rêve est très particulière.
Il faut s'y sentir y être, se sentir jouer le rôle, se sentir accomplir et générer des actions, pour pouvoir en être détaché.
Se prendre au jeu revient à perdre la conscience plus générale du jeu, à perdre les commandes.
Le jeu est juste cela, un jeu dans lequel nous apprenons en étant prisonniers volontaires.
Le seul moyen de se libérer est de voir que nous sommes prisonniers d'un film, mais aussi de voir pourquoi nous sommes dans ce film, ce qui ne peut être compris qu'en le jouant, mais en le jouant consciemment.
L'âme qui recherche la conscience sait ce qu'elle fait.
C'est seulement par les expériences que l'âme peut parvenir à la conscience.
Car c'est l'âme qui les manifeste par le spectre, ou la fréquence, du véhicule personnel-égotique.
Ainsi c'est en digérant chaque expérience même très ancienne mais non ressentie pleinement que l'âme apprend et créé alors une nouvelle expérience en fonction de ses distorsions personnelles, de sa configuration globale.
Chaque expérience est une illusion, le parcours personnel est une illusion, mais cela sert uniquement la source qui créé l'illusion et non la personne qui les expérimente.
La personne qui les expérimente est également une illusion inconsistante qui agit comme un nautonier entre le soleil et son reflet sur les eaux.
La barque du nautonier est amour, la possibilité de l'expérience est amour, que l'on veuille réduire le monde à son profit ou le transformer au profit d'âmes qui cherchent une interaction plus évoluée avec ces eaux.
Il y a donc deux façons d'expérimenter, le rejet/souhait ou l'acceptation/non-agir.
L'expérience totale est le rassemblent de sa vie en une unité, une unité tout à fait impersonnelle.