Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.

11 septembre 2017

La peur de la vie fait que l'on "s'avance" tous d'une certaine manière au-delà de nos capacités / de ce que l'on est, dans quelque chose que l'on est pas. [S'avancer : mettre en avant, proposer une chose comme véritable, prétendre indûment].
 
Cette "avance" et ce désir de contrôle est notre faiblesse car en réalité nous sommes tous démunis devant la vie.

C'est le "blindspot" (angle mort) toujours différent selon le type de personnalité mais toujours révélateur d'une croyance que "les choses sont comme ça" ("le monde fonctionne d'une certaine manière et pas autrement").

Se comporter comme si "les choses sont comme ça" est le meilleur moyen d'aller vers sa chute car il n'y a jamais de "les choses sont comme ça".

Quand on est enfant on le comprend car on ne prétend rien. En grandissant on se croit plus grand que la vie alors qu'en réalité la vie peut nous emporter a tout moment. Quand elle nous emporte ça s'appelle "la mort" mais ce qui meurt est proportionnel à "l'avance" que l'on a sur la vie, la prétention qui au final se verra délivrée par l'inconnu dans l'infini.

On ferait mieux d'observer attentivement la vie plutôt que d'avancer qu'elle est ceci ou cela et d'en tirer des règles et des conclusions rassurantes quand on réalité on ne sait rien sur rien.

La vie se laisse toujours faire par notre prétention/pré-tension puisqu'elle, elle ne pretend rien.

C'est de la sorte qu'on s'illusionne. "Quand je fais certaines choses les choses sont mieux". On agit dans la croyance d'un certain ordre et de cette manière nous devenons proportionnellement ordonnés et arrogants.

De même que nous agissons avec quelqu'un sur la base de notre croyance qu'il/elle est "ainsi", nous agissons avec la vie comme si nous pensions que la vie est "ainsi", bien qu'il se révèle que c'est toujours erroné.