Là, l'intérieur de moi, est pensée ininterrompue, soufrière, boue épaisse, qui par de grands canaux, semble surgir du coeur, s'épandre sous la couverture osseuse de mon crâne, étouffer la pensée jusqu'à la rendre pareille à une gigantesque locomotive sensible au moindre souffle d'air, écrasant de son poids les rails en fils d'araignée, se perdant elle-même de vue à l'horizon duquel elle provient, entrainant par l'huile des mécaniques une cargaison infinie de containers aux couleurs variées.
Le monde s'effondrera. Au sommet de l'orage, du souvenir trahi s'envolera un phénix. De son sang, naîtra une colombe. La diamant noir du monde, ici, et une colombe, là.
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
30 septembre 2007
à 01:03