Insectes négligents,
Verdis dans le froid,
Allant ici, allant là,
Abrités sous d'anciennes carcasses,
Mordus par l'effroi reflété,
Semant le givre, pas à pas.
Dans la nuit, s'avançant rituellement,
Mettant à mort leur esprit,
L'opacité succède à la verdeur,
Abrités sous des parcelles d'eux-mêmes,
Heureux d'une existence bizarre,
S'enlaçant et tournoyant encore.
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
11 avril 2008
à 22:51