Personne ne sait plus qui je suis. Pas même moi. J'ai besoin d'une voix familière qui me dise la vérité.
Je me réveille, c'est le matin, et je retourne à une vie foisonnant d'éloignements.
La vie est plus mystérieuse que je ne le pensais. Existe-t-il autre chose que des projections entre les gens ?
Ne pourrais-je me réaliser ? Plus je raisonne, je rationalise, j'analyse, moins je n'agis sur les plaies. Je m'éloigne encore plus de la vérité. La vérité, la moelle du cœur.
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
18 septembre 2008
à 15:19