Le monde entier se résoud dans l'unité,
Mon crâne est une tourelle invincible
Les vagues troublées se brisent à ses pieds
Je me suis réveillé et tous les bruits avaient disparu
La rue était vide et je marchais jusqu'à la fin
Quels que soient les mouvements,
Je suis et je resterai un et indivisé,
Sur le point infime la paix règne intense, entière,
Sans accroche, détaché de la fumante agitation,
Vide et calme est le lac immense des nuages,
Et les instants qui s'échelonnent successivement,
La machine semble avancer dans la vapeur et la poussière,
Or bien au-dessus vole un oiseau de feu,
Qui embrase toute cette agitation et rend à la lumière
Le souffle d'avant le souffle.