Nouveaux-nés,
Vos esprits sont ouverts,
mais déjà vos mains se ferment
Votre capacité à recevoir touchera à sa fin,
Vos esprits flétrirons, votre corps contracté se tordra désordonné.
Il est aisé de faire, ardu de défaire,
Notre conscience de soi, n'est que la sensation des doigts sur notre paume,
Le reflet d'une illusion par une autre,
Ce n'est qu'une contraction qui a pour œuvre la destruction
et pour fin l'anéantissement,
C'est pourquoi il faut hâter l'anéantissement pour ne pas se perdre en chemin.
Cette expérience terrible à laquelle chacun tente d'échapper,
Celui qui l'accueille atteint la béatitude,
Celui qui par la mort est rétabli,
Est né de nouveau.
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
14 mai 2011
à 00:16