Deux trois trucs écrits au passage...
L'intellect est dans le temps, la conscience ne l'est pas... Elle
est si subtile qu'il faut une absolue "stillness of mind" pour
qu'elle se pose, qu'elle SOIT, comme une grâce, dans la pure
perception.
Les lignes de temps sont réelles car propres à la conscience, dont
une facette, un fragment, une couleur, est l'intellect.
Je fais ce que la conscience me dit de faire ainsi je Suis sans être
troublé par la personnalité et ses expériences innombrables qui
essaiment en mon esprit de lourdes pensées. Je Suis parce que Je
Fais et ainsi Je Perçois sans interruption ce qui Est.
Être au-dessus de l'expérience, c'est le but. La conscience est
au-dessus de l'expérience, dans la tranquillité de l'univers.
Toujours monter pour la rejoindre, sortir du maelström qui nous tire
dans le temps... Juste Être pour Voir.
Quand vous êtes dans le monde, ne le vivez pas, mais attestez-le par
une observation qui relie l'être à ce qui l'entoure en témoignant
des deux qui sont "un" pour la conscience... Car le souvenir
est dans l'esprit, il est Un avec lui, perception accueille le perçu
qui est Un.
Sans cela vous oublierez qui vous êtes - un - et feriez autre chose
que ce que fait l'Être en s'exprimant Tel Quel. Alors vous créeriez
du temps vécu qui est souvenir passé et futur...
Les temps vécus doivent être observés par la conscience dans son
amour de la personnalité qui vit dans le temps, pour que sa volonté
soit faite. Ce qui vit doit se ressouvenir de ce qui l'aime et de ce
qui le fait vivre, qui est quelque part au-dessus de la tête;
adoubant le corps, le sentiment, l'esprit... par son amour.
Oublié et non accepté, car la personnalité veut "plus" que la
simplicité de l'étant; l'amour de la conscience n'est pas perçu et
donc il ne nous nourrit plus. C'est la chute.
Le vide par où passe l'amour - perception - est à trouver en chaque
situation.
La conscience ne peut pas contrôler, elle ne peut que voir. Elle est
être. Les tentatives de contrôler une situation sont comme de
contrôler son être, être autre chose qu'être, ce qui est impossible
et qui est seulement une illusion, un obscurcissement de ce fond
"vide" de soi.
Être signifie voir son illusion incomplète et donc la voir est
synonyme de l'aimer. Ainsi la grâce en soi rectifie et complète
l'image de soi que l'on est illusoirement. Ainsi être "vu" est
l'essentiel, être "disponible" devant le vide qui pourra alors
"voir" et donc aimer l'illusion personnelle ainsi purifiée et
devenue toute impersonnelle.
Tout est résumé par la surface du lac qui tout à fait lisse reflète
l'espace vide des étoiles... Tel est notre mercure.
Tout ce qui est construit doit être déconstruit pour être ce qu'il
ne pouvait pas être en étant. Cela nous mène au but qui n'est autre
que le dévoilement de la conscience, soustraite au monde parce que
pour être "personnel" il faut s'oublier pour vivre une illusion
propre.
La conscience souhaitant s'exprimer dans le domaine du "personnel"
décide un jour de se révéler et d'être, tel quel, sans artifice, et
ceci car les expériences-illusions lui ont donné conscience de sa
conscience, et l'amène par cette force à s'ouvrir.
Pour le "personnel", c'est comme suivre le guide de l’Être pour
exister uniquement Selon lui car seul lui est. La conscience qui est
est lumière, voir c'est aimer et aimer c'est éclairer le monde.
Comme les être vivants sont expression de la MÊME conscience, Être
c'est leur permettre de voir leur propre source de
lumière-conscience qui est la MÊME que la sienne et ainsi leur
offrir la possibilité d'accepter PLUS de lumière-conscience en eux.
Ainsi font les enfants pour leurs parents qui vivent dans leur
propre temps. Ainsi font les grands-parents pour les enfants que la
vie oblige à se former et donc se réduire. Ainsi fait la vie
Infiniment en mouvement pour tout ce qui est Figé. Ainsi fait
l'amour pour ce qui ne peut plus aimer.
Tout est occasion d'accepter quand la peur est absente et
fondamentalement l'acceptation totale est l'être immanent. Le
courage d'accepter ce qui Est ne peut être que le résultat d'un
détachement total de la matière, de l'illusion et de ce qui
fondamentalement n'est pas... c'est-à-dire l'identité liée à une vie
personnelle qui doit apprendre, ... "moi".
Le "moi" est une projection de "soi", comme la lumière au travers
d'un vitrail. Le vide est le fond et le socle de toute existence et
le vide n'est pas une absence d'être, c'est ce qui au contraire
transparaît dans les moments où l'on est plein de vie car c'est
alors que l'on voit simplement ce qui est.
Ce qui est peut être vécu comme horrible, néfaste, ou magnifique,
positif... La conscience qui voit le vécu en est de toute manière
naturellement détachée, elle voit simplement. Mais si l'on empêche à
ce qu'elle voit le vécu véritablement, alors on est condamné à
rester bloqué dans le vécu par un attachement à un "bloc
d'expérience" ou "un moment", une durée de temps composée et créée
par le vécu, selon son existence.
Ainsi je vois ce qui est et j'agis, sans réagir au vécu mais en
étant guidé par l’œil de feu de la conscience qui choisit. Ainsi je
ne fais pas "en réaction" mais je fais "ce qui doit être fait en
conformité à la conscience", ce qui parfois est totalement contraire
aux influences extérieures qui veulent faire aller dans un autre
sens.
Lorsque j'accepte, je vois, je suis... Je prends toujours conscience
par cet acte - un acte d'amour pour l'univers.
C'est Toujours le cas. Ce qui s'exprime souvent dans une "recherche
du mystère de la vie" est aussi une "recherche de comment Voir" et
donc une "recherche de soi pour que le soi puisse voir et donc aimer
et ainsi être ce mystère".
Pourquoi ne l'est-on pas ? Parce qu'on ne le peut pas. Pourquoi ?
Parce que la connaissance de soi fait défaut. L'éloignement entre
l'individu et le monde est le MÊME que l'éloignement entre
l'individu et lui-même car sous l'écorce il Est ce qui Est. Ce qui
Est est Un.
La seule chose qui à ce niveau est faisable est de Voir le monde et
par cet acte c'est Soi-même qui verra le monde, car rien d'autre que
Soi ne peut Voir. Décider de Voir la création est donc "un appel"
vers soi, qui alors transparaît en Voyant.
Il y a donc un mystère, si ce qui est vu est aimé de ce qui voit, et
que nous décidons ou non de Voir, - d'aimer - c'est que
fondamentalement l'Univers a BESOIN de voir pour être et a besoin de
nous que nous aimions.
Ainsi la Conscience est l'univers et l'univers est la Conscience,
leur lien d'amour est le point central.
La lumière est une expression de la conscience qui s'unit à la
conscience, l'obscurité est une expression de la conscience qui
s'annihile - se fond - dans la conscience. Ce mystère est
inexprimable.
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
29 mars 2012
à 14:13
De l'existence de 2 états de la matière "corporelle", "haut
voltage" et "bas voltage".
L'état qui est appelé "spirituel" et auquel on fait référence comme
tel est un état de "reliance" qui dépend uniquement de l'énergie
individuelle.
Le degré de conscience et donc de perception est un état
énergétique. Il existe dans le corps différents niveaux d'énergies,
qui par leur inadéquation empêche l'écoulement de l'énergie
universelle.
C'est donc ultimement l'âme qui choisit son expérience dans le monde
de par la présence/l'activité dont elle témoigne dans un véhicule
corporel.
La présence de l'âme - ou son absence - fait varier le
"voltage" énergétique. Un "voltage" énergétique bas est souvent lié
à une attitude destructrice, négative et prédatrice. Un "voltage"
haut donne une attitude créatrice, positive ou donatrice.
Le "voltage" est la "vibration" qu'émet notre instrument corporel
qui comme un instrument de musique est composé de 7 fréquences (7
cordes).
Lorsqu'un individu est "connecté" au divin, il n'existe plus comme
tel, sa "mélodie personnelle" cesse. Les 7 fréquences se fusionnent,
comme les 7 couleurs deviennent du blanc.
Plus le "voltage" est intense, plus les défauts et blocages sont
apparents : ils empêchent l'énergie de couler, d'imprégner, de
s'installer.
Un défaut s'exprime par un état d'esprit de "préoccupation" qui
ensuite forme l'expérience de "l'occupation". La "préoccupation"
entraîne la limitation/le contrôle des sensations, sentiments,
pensées, et donc de l'énergie qui est à l'origine de ces sensations,
sentiments, pensées. Les préoccupations sont un effet du karma,
c'est à dire du bagage de l'individu.
Les préoccupations ne sont pas un effet des influences extérieures
mais un effet de la façon de percevoir les influences extérieures.
Elle dépendent de l'état d'esprit et de conscience. C'est le
"passé", le "karma", qui gouverne la perception des évènements
extérieurs, et donc la préoccupation.
Quand un enfant nait il est en mode "haut voltage", la
configuration et la nature des expériences va ensuite
interagir avec le degré de présence/absence de son âme, ce
qui va aboutir à une personnalité qui s'agence et se structure
jusqu'à se "verrouiller", ou se "figer", se "fermer", en étapes à
partir de 7, 14 et 21 ans.
Un "type" de personnalité se forme avec ses "points de vue" et son
"attitude" envers le monde.
Le processus spirituel demande l'éclatement des "verrous" de
ces paliers successifs, ce qui implique une réintégration des
expériences qui ont construit l'édifice de l'individu.
La réintégration - le fait de revivre, de se réapproprier - ces
expériences permet à la conscience de les "traiter" d'une autre
manière, ce qui "défige" la personnalité et permet à une autre
configuration - plus limpide, vertueuse, etc - de se mettre en
place.
Nous sommes une construction composée d'expériences vécues d'une
certaine manière, qui produisent des liens profonds. Revivre les
expériences avec dénouement des liens, ouvre la "fenêtre du
présent" (cf. Mouravieff, "Ecrits sur Ouspensky, Gurdjieff et
sur la Tradition ésotérique chrétienne" http://www.amazon.fr/Ouspensky-Gurdjieff-Tradition-%C3%A9sot%C3%A9rique-chr%C3%A9tienne/dp/2844545661/ref=ntt_at_ep_dpt_2)
La logique est simple, plus les expériences "conditionnent" une
personnalité, moins la conscience peut "choisir" une autre voie
que celle proposée par l'environnement.
Dans un cas, la personnalité est plus forte et les influences
extérieures décident du destin (la "loi générale"), dans l'autre
cas, l'âme est plus forte et les influences extérieures sont sans
effet. En effet, comme l'âme est ultimement à l'origine de
l'environnement -un environnement partagé par les âmes qui y
vivent-, de par sa perception de celui-ci, une action réelle
est possible, influant sur le destin.
Il s'agit donc d'une réorganisation volontaire de la façon dont
l'être est lié à l'énergie (l'univers).
Ce processus est intérieurement demandé lorsque la présence de l'âme
est naturellement intense, car le degré d'expression qu'elle demande
(on épanouissement) dépend de la clarté/l'obscurité de la
personnalité. L'âme peut se trouver inconfortable dans une
personnalité inadaptée.
Le "haut voltage" est une harmonie, une adéquation des 7 fréquences
de nos centres énergétiques dont l'ensemble forme une unité qui peut
(ou non) entrer en résonance avec la fréquence profonde de
l'univers (qui est en soi "don" ultime). Une résonance obtenue est
ce qui est appelé "nirvana".
Il va de soi que la moindre imperfection de "l'instrument"
empêche/contrarie la résonance. La progression individuelle est
perceptible par la fréquence, la durée et l'intensité de la
résonance. Une rectification s'opère.
Tel que le décrit Mouravieff, la progression s'opère par "paliers"
formant un "escalier". (Gnosis t1, p.274)
Ce spécialiste de l'ésotérisme chrétien décrit 7 étapes à la
progression, délimités par 3 seuils (une octave), ouvrant
sur ce qu'il appelle "la Voie".
Au départ, la personnalité (l'expression de l'âme dans le véhicule
associé) est "anarchique". La capacité à capter le "haut voltage"
qui est ultimement "amour" se fait uniquement selon le hasard des
circonstances.
Ainsi au départ l'insatisfaction envers l'état de "hasard" provoque
une "séparation" d'avec la vie (l'ensemble des influences
extérieures).
Dans le cas des préadamiques (cf. http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/05/le-racisme-esoterique-de-mouravieff.html
) , l'absence des "fréquences" nécessaires pour obtenir l'état de
"haut voltage" n'existe pas. De ce fait l'insatisfaction envers la
condition de "hasard" ne s'exprime pas, sauf dans une logique de
domination/pouvoir.
Le franchissement du premier seuil qui ouvre la "quête
spirituelle" génère d'abord une rétrospective intérieure du "film"
de sa vie.
Puis trois paliers surviennent avant d'arriver au deuxième seuil. Le
premier palier consiste à détecter certaines fréquences manquantes
de soi (aspects de la personnalités, polarités masculines/féminines,
etc)
Le deuxième palier consiste à faire vibrer ces fréquences
(appropriation des aspects manquants, découverte d'aptitudes
insoupçonnées).
Le troisième consiste à la fusion, entre la personnalité maintenant
développée/complétée et le "fond de l'être", "l'âme". Cette fusion
ou adéquation forme une unité qui relie l'inférieur (personnalité)
et le supérieur (l'âme).
Le lieu de la fusion est ce que Mouravieff appelle "centre
magnétique". Il se situe au niveau du plexus solaire. (cf.
l'exercice de répétition/sensation de "je suis" proposé par
Gurdjieff dans "La vie n'est réelle que lorsque "Je suis")
Après l'insatisfaction envers l'état de "hasard" qui provoque une
"séparation" d'avec la vie, apparait l'insatisfaction envers
l'état d'impureté qui permet au hasard d'avoir un effet sur
l'individu. Cela provoque une "séparation" d'avec soi-même.
(cf. John Pentland, Exchanges
within, questions from everyday life)
Dès lors l'individu est lié au supérieur (son innocence, sa beauté,
sa créativité, bref sa conscience) n'a plus besoin des structures
rigides de la morale pour guider son comportement, car elle est
remplacée par "l'action de son for intérieur", dont le rayonnement permanent
détermine ce qui est intuitivement juste et injuste.
Pour Gurdjieff, c'est ce qu'il appelle le passage à l'homme 4, qui
est pas uniquement une personnalité mais aussi une âme/un canal pour
l'âme.
Devenant "canal", l'homme 5 est placé devant lui-même et c'est
l'apparition du deuxième seuil, l'homme 5. Le deuxième seuil
marque une étape de purification totale (décapitation de la
Gorgone), qui s'accompagne d'une "mort intérieure" très proche d'une
mort physique. La mort est l'allégement nécessaire mais advient à la
suite d'un parcours qui trouve son aboutissement dans l'abandon de
soi.
L'individu maintenant relié à son âme de façon permanente a payé ses
dettes karmiques, c'est une étape de transfiguration.
Le deuxième seuil est ce qui est appelé en ésotérisme "deuxième
naissance", car la purification reproduit l'état de
non-configuration qui est celle du nouveau-né. Désormais la
personnalité sera remodelée selon les besoins car elle devient
fluide. Le charbon peut devenir diamant, pourpre (pur du pur).
Advient alors le "haut voltage" qui est en soi une utilisation de la
force sexuelle à d'autres fins que la "loi générale" : maintien de
la personnalité (l'espèce) et reproduction.
L'individu ne peut plus alors être "troublé" (comme se trouble la
surface d'un lac, cf. Eckartshausen), car le reflet de l'âme élimine
l'aspect négatif égoïste et destructeur propre au corps physique.
La personnalité devient "malléable", "liquide", pour l'homme 4 et au
deuxième seuil "gazeuse".
La progression du deuxième seuil au troisième qui marque la fin de
la quête sur le plan terrestre consiste en une progression, une augmentation
de la luminosité de l'âme, maintenant qu'elle est présente sur
un terrain favorable à sa croissance.
En résumé, le parcours du premier seuil au deuxième seuil est un
parcours pour défaire le négatif (se détoxifier) et revenir à l'état
de naissance.
Le parcours du deuxième seuil au troisième seuil est un parcours de
croissance de l'âme (l'homme 5 à 6 et 7.)
L'homme 6 devient "conscient" et à la dernière étape les forces
sexuelles sont totalement redirigées vers l'âme, c'est le "baptême
du feu", la sublimation du sexe" (cf. "Ainsi, le cercle se referme",
p.281, gnosis) C'est l'installation de l'état d'énergie "haut
voltage".
L'état de vibrance obtenue est pareille à la lumière d'une ampoule
qui scintille, puis s'allume d'un coup à pleine puissance.
Se "caler" sur cette puissance n'est possible qu'avec le second
corps composé de matière subtile et qui croit du deuxième au
troisième seuil. Le corps de matière dense est une coquille qui
s'ouvre au troisième seuil, offrant la liberté à l'âme.
La progression alchimique noir, blanc et rouge a la même
signification. Le noir c'est le "défaire", du premier au deuxième
seuil, le blanc c'est le "purifier" et "croître" du deuxième au
troisième seuil, et le rouge est l'activation de l'âme.
Le nombre de personnes ayant traversé ces étapes déterminera notre
capacité à vivre dans un environnement positif ou non et donc,
l'influence ces énergies de nos âmes est aussi notre futur.
Références :
* Mark Hedsel, The Zelator
* Jeanne de Salzmann, The reality of being
* Ravi Ravindra, Heart without measure
à 14:12
Moins l'esprit est préoccupé, donc plus il est libre, plus il est attentif, donc plus il est apte à être ce qu'il est en suivant une ligne de temps qui lui est propre.
Et de toute évidence ce doit être une paix profonde venue de la foi qui génère l'amour.
La possibilité même de l'amour est donnée par la connaissance. La connaissance libère.
à 14:11
Dans la vie, on est tellement occupé par chaque scène du film - occulté - qu'on en oublié qu'à la base on est jeté dans ce monde avec l'énergie pour seul bagage.
Notre esprit permet de percevoir l'espace mais il faut la conscience pour percevoir le temps. Avec la conscience on se rend compte que le décor - les multiples lignes de temps passé-futur - bougent mais que notre position actuelle - l'instant présent - est immobile, axe de la perception, moyeu du monde.
à 14:08
18 mars 2012
Quand on est petit on a toujours la sensation de tout, puis il y a un effet de sommeil, de déconnexion des centres, qui coupe la sensation. Ainsi on est projeté dans l'expérience qu'on se dit et non vivant dans l'expérience que l'on sent. L'âme a des configurations énergétiques, comme des faisceaux de lumière, qui projettent sur la toile du perçu les types d'expériences correspondant à notre déséquilibre. Le but est donc d'être le plus près du monde possible et non s'en éloigner pour être prisonnier du temps qui vient du mental. Il n'y a pas de temps dans la pure perception car la conscience et le perçu sont un. Pourquoi s'approcher du monde ? Parce que c'est l'oeuvre du créateur et que l'aimer c'est s'aimer. Le refuser et le réduire pour le contrôle est un choix possible pour s'élever dans une conscience destructrice. Chacun son choix.
à 17:01
Le noir est l'effondrement de soi,
Le blanc est la pureté qui s'ensuit,
Le rouge est la force qui éclaire sans fin.
à 16:58
Un enfant ne connait pas la peur, c'est pourquoi dans l'amour il explore le monde.
Cette pureté perdue et la vie ne vaut plus rien, car elle n'est pas vécue dans la vérité.
Toute trace de peur tue l'enfant. Il faut beaucoup pleurer avant de retrouver l'enfant, celui qui du divin a fait le libre choix d'aller dans la boue et le froid pour illuminer les hommes.
à 16:57
A chaque fois que j'ai peur, je tue l'enfant en moi. Loin de toute lumière, je m'effondre dans l'abîme de l'inconnaissance.
à 16:56
Pour être libre dans la vie, il faut être mort, car quand on est mort, sans implication, rien ne peut affecter la conscience qui de toute éternité est lumineuse.
à 16:56
Quand on n'a plus d'énergie, il faut ressentir toute la colère, tristesse, amertume, désespoir, détresse, malaise intérieur pour rester près de soi et lui dire, courage, ça va passer.
Autrement, c'est la dissociation, la rupture de l'harmonie, dans une logique psychologique qui advient pour éviter de souffrir.
Les aliens font beaucoup ça, créer des traumas pour à jamais nous couper de notre puissance de vie.
à 16:55
6 mars 2012
Ce n'est pas avec la pitié que l'on guérit, c'est avec la pitié que l'on nourrit le mal et que l'on s'affaiblit soi-même.
à 22:02
3 mars 2012
Comment apporter du positif dans ce monde ? Est-ce que tout ne se joue
pas en fait au plan
individuel et que même PEU de gens auraient un impact énorme ? Il y a
beaucoup à faire dans
l'information extérieure mais beaucoup aussi à faire sur soi. On a des
possibilités certaines de
pouvoir recevoir et transmettre une onde de force positive qui demande
un déblocage interne franc.
Il est clair que certaines choses pourraient ne pas être très agréables
bientôt, et c'est pourquoi
l'espoir n'est pas à l'extérieur mais à l'intérieur. L'énergie ensuite
est faite pour être partagée, pas
conservée...
Tout l'apitoiement sur soi est une forme de conservation, de fixation,
d'immobilité. Ça n'a pas de
sens, nous ne sommes pas des êtres faibles car l'esprit régit la
matière, serions-nous donc matière ?
Si je crois qu'il y a quelque chose d'utile c'est le développement d'une
force qui prend son origine
dans une foi inconditionnellement envers la vie, qu'elle nous apporte du
positif ou du négatif. Les
craintes sont comme une tentative de contrôler et tuer la vie alors que
nous avons besoin de ce
qu'elle a à dire pour progresser sans cesse. Et cette force à développer
est féminine, car elle vient de
la terre et bien que nous soyons vulnérable, la terre nous aime et est
invulnérable, solide. Pour les
hommes c'est donc le côté féminin à retrouver et pour les femmes c'est
la féminine dans une large
mesure reniée car dénigrée par le système.
Avec le temps le travail produit des résultats comme une meilleure
tolérance, compréhension,
harmonisation, etc. Cependant la question que je me demande est : est ce
qu'on pourrait réussir non
seulement individuellement mais aussi collectivement ? En fait, pourquoi
je me dis ça, je ne sais
vraiment pas. Néanmoins dans mon idée, peu de gens peuvent en aider
d'autres qui à leur tour en
aident d'autres, etc. Et dans mon idée il y a aussi que c'est une
nécessité de survie.
Peu importe ce que l'on vit personne n'est supposé être là pour nous
soutenir. Il n'y a pas de leçon
apprise si quelqu'un abrège ce que l'on doit comprendre. Il ne faut pas
se laisser rattraper par son
histoire personnelle, il faut agir avant d'être dépassé. Se focaliser
sur soi est le signe que l'on est
dépassé, c'est le signe que l'on cherche un soutien pour reléguer à ce
soutien les poids que l'on porte
- son karma.
La réelle force est d'affronter tous les événements en partant du soi
véritable qui détient la force
réelle et en se reposant en lui seul dissoudre les difficultés que l'on
rencontre. Une difficulté ne fait
que révéler son incapacité à faire primer le spirituel sur le matériel.
Dans la puissance de vie que
l'on porte il y a aussi ce pouvoir qui détermine la vie. Un manque de
vie cristallise et fige les
événements, rend automatique et inaltérable notre destin et alors nous
entrons dans le temps - la
continuité. Or la vie en sa puissance est à la racine du temps et
l'engendre pour l'engouffrer comme
l’Ouroboros.
De même pour notre histoire personnelle engendrée, il faut pouvoir
l'engouffrer en sa propre
conscience, pour qu'ainsi brûle et se ravive la conscience - et non la
remettre à quelqu'un d'autre
comme si l'on voulait se défaire des résidus in-désirés de notre être.
Le but est l'abolition de notre
histoire personnelle - c'est-à-dire la mort - en y faisant face. Mais
peut-être que l'on veut toujours
être "quelque chose" et toute chose est évidemment soumise aux lois qui
règlent les choses, des lois
matérielles. Le fardeau porté est un fardeau de bois, il brûle bien,
mais il faut d'abord s'arrêter pour
le déposer.
La perception du monde diffère totalement selon l'énergie que l'on a.
Quelqu'un dont l'énergie est
faible verra la surface des choses, quelqu'un dont l'énergie est subtile
verra la profondeur des
choses. Dans deux états différents le regard sur le monde change du tout
au tout. Le regard habituel
perçoit un monde répétitif et explicable, sans l'aspect intimement
mystérieux des choses. L'humain
est en quelque sorte enrhumé il ne perçoit aucune odeur, le blocage
intérieur le rend esclave, le
regard qui est toujours le même l'assomme. C'est pourquoi il ne perçoit
que les apparences, il n'est
pas relié à la vie qui coule derrière la matière environnante et
constituante. La conscience de
l'homme fonctionne au ralenti, elle est comme emmitouflée dans une gaine
obscure, et l'esprit
comme la flamme ne peut capter plus de données car il ne pourrait pas
les traiter, il s'éteindrait
comme étouffé. C'est la flamme qui s'éveillant éclaire le monde qui est
au fond d'une chaleur bien
plus élevée que la flamme.
L'individu dans sa totalité forme un lien entre l'inférieur et le
supérieur, et le flux ne passe que si
tous les aspects sont parfaitement ouverts et réunis. On considère le
monde comme extérieur à soi,
mais c'est parce que comme pour soi, on ne le connaît pas, de même les
autres, sont aussi soi et c'est
pourquoi la connaissance est amour. Elle est le lien qui est la lumière.
La conscience est un vêtement de l'esprit qui est entièrement dépendant
de l'énergie. La conscience
est la lumière de l'ampoule et donc dépend de l'électricité, puis
ensuite de la puissance de l'ampoule.
Plus l'ampoule brille, plus elle éclairera la pièce dans laquelle elle
se trouve, qui est infinie. On
appelle cette pièce "le vide", et l'énergie les ondes produites dans le
vide, qui sont au fond la même
chose. D'abord vient l'esprit, ensuite la conscience / énergie, ensuite
l'émotion / pensée / corporel,
puis ensuite la matière. Entre l'esprit et la matière il a le même
rapport qu'entre l'ampoule et la
pièce.
Il n'y a que « moi » qui compte, le moi de chacun. Mais le problème,
c'est que toute idée de « moi »
est fausse, car il ne peut pas être délimité, comme l'infini. Et dans
son infinitude il est infiniment
simple. Notre méconnaissance du moi nous fait ajouter des masques
auxquels nous tenons mais tout
masque est réducteur et corrupteur. Les images qu'on se donne sont
toujours fausses, et il y a
toujours une immense différence entre ce que l'on est et ce que l'on
paraît. La réalité est que l'on est
un, nu devant tout et rien, devant la mort et la vie, devant soi-même
pur et simple. Le moins que
l'on se trouve à être, le plus l'on est ce que l'on est sans aucun
souhait de paraître. Se tenir à ce néant
et cette totalité de soi est la chose la plus difficile. Elle est
néanmoins récompensée par une
sensibilité augmentée.
Une exigence de pureté est requise. Toutes les expériences que l'on a
viennent d'un état d'esprit,
d'une programmation d'esprit, d'une coloration d'esprit, c'est-à-dire
d'un ensemble de choses qui font
que l'on va réagir d'une certaine façon à certaines situations, ce qui
engendre certaines expériences.
Je crois que le temps est fini où ces types d'expériences sont vécues,
un nouveau type d'expérience
est nécessaire, qui vient d'une compréhension de ce que l'on recherche
par nos types d'interactions
et pourquoi tout cela se résume en des recherches de
constructions/constrictions de soi. Autre chose
est nécessaire maintenant. Une réalisation du néant de soi et à la fois
du caractère pur et simple de
chacun.
Ce qui est au delà des apparences est désormais ce qui doit se mettre en
avant car c'est ce qui n'est
pas soumis au temporel, c'est ce qui est lié au spirituel. Cette pureté
est difficile à maintenir car elle
suppose une attention tenace et persistante envers soi. L'énergie
acquise par une seconde
d'objectivité pure est dilapidée en jours d'errance c'est pourquoi tenir
le plus longtemps cette
objectivité est nécessaire, autrement dit rester au centre du labyrinthe
et affronter le monstre plutôt
que de le contourner dans mille dédales. Ce monstre est la mort, ou la
perspective de la mort de la
« chose » construite qu'on appelle personnalité mais qu'on ne peut
cerner sans une déviation interne
choisie volontairement pour quitter le masque et trouver l'essence. Sans
ce travail d'affrontement,
les deux aspects de l'orientation positive sont fermés : l'amour de l'un
pour l'un (l'unité entre soi et
autrui), et la communication entre chacun.
Ces deux aspects correspondent au chakra cardiaque (vert, centre émo
sup), et au chakra coronal
(violet, centre int sup), les deux qui réunis ouvrent la voie à la
perception de l'invisible par le chakra
frontal (indigo). L'ouverture de ces aspects de l'unité par la mort de
soi-même forme l'équilibre qui
complète les chakras rouge, orange et jaune, de la construction et de
l'expression de soi, reliant ainsi
l'énergie de la terre (le monde) au ciel (l'étoile de l'adepte, le
cerveau, l'intériorité). C'est ce qu'on
développe actuellement. Sans l'énergie qui découle de ce travail, le
passage de la conscience du
corps à l'âme est impossible et dans les événements qui viennent cela
signifie probablement la mort,
ce qui en soi, n'aurait de conséquences de toute manière que pour la
personnalité et son cortège de
fantômes et autres créatures bizarres de l'esprit.
La mort de soi acceptée, bien des choses perdent de leur valeur et une
certaine détente s'installe, la
certitude de la mort et du fait qu'il n'y a rien à sauver, apporte
l'abandon qu'il faut pour voir les
choses d'un oeil nouveau, dépourvu de l'investissement et de
l'implication de notre personnalité dans
le monde. C'est là que le mystère apparaît, celui d'être vivant malgré
tout, en l'absence de toute idée
préconçue de ce que l'on est ou suppose être. En d'autres termes, on «
flotte » sur les eaux célestes,
du moins si l'on est assez léger. Toutes les émotions négatives
devraient être prises avec le recul, car
d'une part l'esprit, non affecté, n'est pas celui qui vit les émotions,
et d'autre part chacune des
émotions sont des catalyseurs qui révèlent des aspects de nous mêmes que
l'on ne veut pas accepter.
Tout ce que l'on peut découvrir enfin sur les réalités spirituelles ne
vient pas de nous mais d'une
longue chaîne visible ou invisible de transmission qui prend sa source
dans la lumière et l'amour, et
dont les corollaires sont l'espérance et la foi. L'espérance est la
bougie que porte le chercheur qui
chemine vers le soleil de la foi éblouissant la bougie, réponse de
l'univers à une requête sincère,
naturelle. On peut transformer l'espérance en foi en cessant
spontanément de maudire, critiquer ou
nier la réalité et en la percevant à la place comme sacrée. Nos
jugements sur elle sont des jugements
sur soi, qui entachent et salissent. Notre méconnaissance de soi est ce
qui créé un voile que l'on
fabrique pour nous empêcher nous-mêmes de voir Dieu.
Devant la mort il n'y a rien que l'on puisse garder. Seul compte un
changement réel, qui fait que la
mort n'a plus d'emprise sur soi. C'est quelque chose qui n'est pas
explicable. C'est là tout le
problème. On peut dire qu'une vie menée sans conscience de la mort est
menée selon les
circonstances externes et qu'elle sonne donc affreusement faux, elle ne
plairait à personne. La mort
est simplement là pour nous rappeler que notre vie ne plaît pas à
l'univers, et donc qu'il n'en a pas
besoin, et donc qu'il est nécessaire de changer, de se rectifier. Il n'y
a pas trente-six façons, il n'y en
a qu'une, c'est voir objectivement ce que l'on donne, voir ce que l'on
est, un peu comme entendre sa
propre musique. Une fois que l'on joue moins faux, alors on peut
intégrer un orchestre. Personne ne
peut jouer faux dans un orchestre. Et les orchestres manquent
cruellement dans ce coin de l'univers.
Au final ce qui compte est la capacité à saisir le sacré de chaque
instant, car c'est le même créateur
qui a créé l'extérieur et l'intérieur et la façon dont le monde est
abordé est réellement révélateur. Et
c'est avant tout une question de paix intérieure dans le sens où l'on
voit les choses de manière
ouverte. Mais l'état de tension en soi fait qu'il faut des « expériences
fortes » pour retrouver une idée
du sacré. Il y a donc une sorte d'enclos nécessaire pour que l'élément
en soi – la fragilité – captant le
sacré puisse survivre et se développer. Cette protection est la même que
celle d'une mère envers son
enfant.
L'amour de la création devient donc suffisant pour notre l'esprit
l'honore pour elle même et non pour
ce qu'elle nous apporte ou nous retire dans le temps. L'esprit fait
alors silence et s'accorde à cette
vibration qui prouve sans aucun doute que l'intérieur et l'extérieur
sont une unité qui forme
ensemble une totalité. Un esprit en harmonie est dans le silence qui est
en soi une bénédiction.
L'illusion ne le trouble plus. Chacun est plus ou moins proche de la
réalisation. En fait, à partir d'un
moment ce qui compte n'est plus son propre destin, ni sa propre vie,
mais aussi les difficultés,
errances, et la douleur de chacun.
à 22:53
1 mars 2012
L'ego provoque l'inclination d'esprit qui engendre des sentiments amenant des déséquilibres et blocages.
à 21:56