De l'existence de 2 états de la matière "corporelle", "haut
voltage" et "bas voltage".
L'état qui est appelé "spirituel" et auquel on fait référence comme
tel est un état de "reliance" qui dépend uniquement de l'énergie
individuelle.
Le degré de conscience et donc de perception est un état
énergétique. Il existe dans le corps différents niveaux d'énergies,
qui par leur inadéquation empêche l'écoulement de l'énergie
universelle.
C'est donc ultimement l'âme qui choisit son expérience dans le monde
de par la présence/l'activité dont elle témoigne dans un véhicule
corporel.
La présence de l'âme - ou son absence - fait varier le
"voltage" énergétique. Un "voltage" énergétique bas est souvent lié
à une attitude destructrice, négative et prédatrice. Un "voltage"
haut donne une attitude créatrice, positive ou donatrice.
Le "voltage" est la "vibration" qu'émet notre instrument corporel
qui comme un instrument de musique est composé de 7 fréquences (7
cordes).
Lorsqu'un individu est "connecté" au divin, il n'existe plus comme
tel, sa "mélodie personnelle" cesse. Les 7 fréquences se fusionnent,
comme les 7 couleurs deviennent du blanc.
Plus le "voltage" est intense, plus les défauts et blocages sont
apparents : ils empêchent l'énergie de couler, d'imprégner, de
s'installer.
Un défaut s'exprime par un état d'esprit de "préoccupation" qui
ensuite forme l'expérience de "l'occupation". La "préoccupation"
entraîne la limitation/le contrôle des sensations, sentiments,
pensées, et donc de l'énergie qui est à l'origine de ces sensations,
sentiments, pensées. Les préoccupations sont un effet du karma,
c'est à dire du bagage de l'individu.
Les préoccupations ne sont pas un effet des influences extérieures
mais un effet de la façon de percevoir les influences extérieures.
Elle dépendent de l'état d'esprit et de conscience. C'est le
"passé", le "karma", qui gouverne la perception des évènements
extérieurs, et donc la préoccupation.
Quand un enfant nait il est en mode "haut voltage", la
configuration et la nature des expériences va ensuite
interagir avec le degré de présence/absence de son âme, ce
qui va aboutir à une personnalité qui s'agence et se structure
jusqu'à se "verrouiller", ou se "figer", se "fermer", en étapes à
partir de 7, 14 et 21 ans.
Un "type" de personnalité se forme avec ses "points de vue" et son
"attitude" envers le monde.
Le processus spirituel demande l'éclatement des "verrous" de
ces paliers successifs, ce qui implique une réintégration des
expériences qui ont construit l'édifice de l'individu.
La réintégration - le fait de revivre, de se réapproprier - ces
expériences permet à la conscience de les "traiter" d'une autre
manière, ce qui "défige" la personnalité et permet à une autre
configuration - plus limpide, vertueuse, etc - de se mettre en
place.
Nous sommes une construction composée d'expériences vécues d'une
certaine manière, qui produisent des liens profonds. Revivre les
expériences avec dénouement des liens, ouvre la "fenêtre du
présent" (cf. Mouravieff, "Ecrits sur Ouspensky, Gurdjieff et
sur la Tradition ésotérique chrétienne" http://www.amazon.fr/Ouspensky-Gurdjieff-Tradition-%C3%A9sot%C3%A9rique-chr%C3%A9tienne/dp/2844545661/ref=ntt_at_ep_dpt_2)
La logique est simple, plus les expériences "conditionnent" une
personnalité, moins la conscience peut "choisir" une autre voie
que celle proposée par l'environnement.
Dans un cas, la personnalité est plus forte et les influences
extérieures décident du destin (la "loi générale"), dans l'autre
cas, l'âme est plus forte et les influences extérieures sont sans
effet. En effet, comme l'âme est ultimement à l'origine de
l'environnement -un environnement partagé par les âmes qui y
vivent-, de par sa perception de celui-ci, une action réelle
est possible, influant sur le destin.
Il s'agit donc d'une réorganisation volontaire de la façon dont
l'être est lié à l'énergie (l'univers).
Ce processus est intérieurement demandé lorsque la présence de l'âme
est naturellement intense, car le degré d'expression qu'elle demande
(on épanouissement) dépend de la clarté/l'obscurité de la
personnalité. L'âme peut se trouver inconfortable dans une
personnalité inadaptée.
Le "haut voltage" est une harmonie, une adéquation des 7 fréquences
de nos centres énergétiques dont l'ensemble forme une unité qui peut
(ou non) entrer en résonance avec la fréquence profonde de
l'univers (qui est en soi "don" ultime). Une résonance obtenue est
ce qui est appelé "nirvana".
Il va de soi que la moindre imperfection de "l'instrument"
empêche/contrarie la résonance. La progression individuelle est
perceptible par la fréquence, la durée et l'intensité de la
résonance. Une rectification s'opère.
Tel que le décrit Mouravieff, la progression s'opère par "paliers"
formant un "escalier". (Gnosis t1, p.274)
Ce spécialiste de l'ésotérisme chrétien décrit 7 étapes à la
progression, délimités par 3 seuils (une octave), ouvrant
sur ce qu'il appelle "la Voie".
Au départ, la personnalité (l'expression de l'âme dans le véhicule
associé) est "anarchique". La capacité à capter le "haut voltage"
qui est ultimement "amour" se fait uniquement selon le hasard des
circonstances.
Ainsi au départ l'insatisfaction envers l'état de "hasard" provoque
une "séparation" d'avec la vie (l'ensemble des influences
extérieures).
Dans le cas des préadamiques (cf. http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/05/le-racisme-esoterique-de-mouravieff.html
) , l'absence des "fréquences" nécessaires pour obtenir l'état de
"haut voltage" n'existe pas. De ce fait l'insatisfaction envers la
condition de "hasard" ne s'exprime pas, sauf dans une logique de
domination/pouvoir.
Le franchissement du premier seuil qui ouvre la "quête
spirituelle" génère d'abord une rétrospective intérieure du "film"
de sa vie.
Puis trois paliers surviennent avant d'arriver au deuxième seuil. Le
premier palier consiste à détecter certaines fréquences manquantes
de soi (aspects de la personnalités, polarités masculines/féminines,
etc)
Le deuxième palier consiste à faire vibrer ces fréquences
(appropriation des aspects manquants, découverte d'aptitudes
insoupçonnées).
Le troisième consiste à la fusion, entre la personnalité maintenant
développée/complétée et le "fond de l'être", "l'âme". Cette fusion
ou adéquation forme une unité qui relie l'inférieur (personnalité)
et le supérieur (l'âme).
Le lieu de la fusion est ce que Mouravieff appelle "centre
magnétique". Il se situe au niveau du plexus solaire. (cf.
l'exercice de répétition/sensation de "je suis" proposé par
Gurdjieff dans "La vie n'est réelle que lorsque "Je suis")
Après l'insatisfaction envers l'état de "hasard" qui provoque une
"séparation" d'avec la vie, apparait l'insatisfaction envers
l'état d'impureté qui permet au hasard d'avoir un effet sur
l'individu. Cela provoque une "séparation" d'avec soi-même.
(cf. John Pentland, Exchanges
within, questions from everyday life)
Dès lors l'individu est lié au supérieur (son innocence, sa beauté,
sa créativité, bref sa conscience) n'a plus besoin des structures
rigides de la morale pour guider son comportement, car elle est
remplacée par "l'action de son for intérieur", dont le rayonnement permanent
détermine ce qui est intuitivement juste et injuste.
Pour Gurdjieff, c'est ce qu'il appelle le passage à l'homme 4, qui
est pas uniquement une personnalité mais aussi une âme/un canal pour
l'âme.
Devenant "canal", l'homme 5 est placé devant lui-même et c'est
l'apparition du deuxième seuil, l'homme 5. Le deuxième seuil
marque une étape de purification totale (décapitation de la
Gorgone), qui s'accompagne d'une "mort intérieure" très proche d'une
mort physique. La mort est l'allégement nécessaire mais advient à la
suite d'un parcours qui trouve son aboutissement dans l'abandon de
soi.
L'individu maintenant relié à son âme de façon permanente a payé ses
dettes karmiques, c'est une étape de transfiguration.
Le deuxième seuil est ce qui est appelé en ésotérisme "deuxième
naissance", car la purification reproduit l'état de
non-configuration qui est celle du nouveau-né. Désormais la
personnalité sera remodelée selon les besoins car elle devient
fluide. Le charbon peut devenir diamant, pourpre (pur du pur).
Advient alors le "haut voltage" qui est en soi une utilisation de la
force sexuelle à d'autres fins que la "loi générale" : maintien de
la personnalité (l'espèce) et reproduction.
L'individu ne peut plus alors être "troublé" (comme se trouble la
surface d'un lac, cf. Eckartshausen), car le reflet de l'âme élimine
l'aspect négatif égoïste et destructeur propre au corps physique.
La personnalité devient "malléable", "liquide", pour l'homme 4 et au
deuxième seuil "gazeuse".
La progression du deuxième seuil au troisième qui marque la fin de
la quête sur le plan terrestre consiste en une progression, une augmentation
de la luminosité de l'âme, maintenant qu'elle est présente sur
un terrain favorable à sa croissance.
En résumé, le parcours du premier seuil au deuxième seuil est un
parcours pour défaire le négatif (se détoxifier) et revenir à l'état
de naissance.
Le parcours du deuxième seuil au troisième seuil est un parcours de
croissance de l'âme (l'homme 5 à 6 et 7.)
L'homme 6 devient "conscient" et à la dernière étape les forces
sexuelles sont totalement redirigées vers l'âme, c'est le "baptême
du feu", la sublimation du sexe" (cf. "Ainsi, le cercle se referme",
p.281, gnosis) C'est l'installation de l'état d'énergie "haut
voltage".
L'état de vibrance obtenue est pareille à la lumière d'une ampoule
qui scintille, puis s'allume d'un coup à pleine puissance.
Se "caler" sur cette puissance n'est possible qu'avec le second
corps composé de matière subtile et qui croit du deuxième au
troisième seuil. Le corps de matière dense est une coquille qui
s'ouvre au troisième seuil, offrant la liberté à l'âme.
La progression alchimique noir, blanc et rouge a la même
signification. Le noir c'est le "défaire", du premier au deuxième
seuil, le blanc c'est le "purifier" et "croître" du deuxième au
troisième seuil, et le rouge est l'activation de l'âme.
Le nombre de personnes ayant traversé ces étapes déterminera notre
capacité à vivre dans un environnement positif ou non et donc,
l'influence ces énergies de nos âmes est aussi notre futur.
Références :
* Mark Hedsel, The Zelator
* Jeanne de Salzmann, The reality of being
* Ravi Ravindra, Heart without measure
Il n'est aucun empire humain, Au dessus de moi je ne vois que des oiseaux de mer.
29 mars 2012
à 14:12