De quel sol émerge la conscience ? Quelle est la valeur de la conscience en sa réalité dans l'instant ?
L'individu n'acquiert la conscience qu'à la fin de son enfance. Un développement physiologique est nécessaire pour son apparition.
L'enfant vit dans un aller constant vers la réalité.
Ce que l'on obtient lors de la première crise, la dissociation celui qui vit / celui qui pense ce qu'il vit, c'est la faculté d'un retour.
La réalité impose la formulation, le retour interroge.
Puis, il advient l'hyperconscience, quand la pensée de celui qui pense forme et devient une vie à part entière. Il faut alors penser cette vie, penser la pensée.
Le sujet alors, est pris dans l'arc ontologique qui relie l'être premier qui vit à l'être "second" qui pense sa pensée. Ce dernier finit par penser sa pensée qui pense, etc. Le mouvement de cette dynamique laisse croire à un éloignement indéfini et infini par rapport à l'être qui vit. Or, il y a un retour et une sublimation de l'originel.
Au fur et à mesure qu'il pense ce qu'il pense, le sujet parvient à sa propre et vraie nature, car chaque nouvelle analyse introspective de pensée est une rectification. (comme dans le "vitriol=Visita Interiora Terrae, Rectificandoque Invenies Occultum Lapidem (visite l'intérieur de la Terre, et en te rectifiant tu trouveras la vérité))
Il n'y aurait d'hyperconscience si la conscience n'était pas limitée pour l'être. Cet éloignement est orienté par l'intégration successive d'un nouvel élément ontologique (une nouvelle conscience, un nouveau tiers). La numérologie m'indique l'existence de quatre crises intégratives majeures. On peut donc distinguer: 1/ conscience (vue sur l'être premier), 2/ hyperconscience (regard sur la vue), 3/ metaconscience (observation du regard), et 4/ omniconscience qui scelle l'évolution (dans un cadre humain) et amène la stabilité.
Ces quatre crises sont une évolution de l'Un au Tout. C'est l'unité qui découle de la diversité, et cette même unité qui est ce qui agit comme source d'attraction pour l'être. L'avenue d'un nouveau tiers, d'une nouvelle conscience qu'il va falloir intégrer à l'être premier, c'est se donner vie une nouvelle fois, car nous avions indiqué précédemment que la conscience devient vie à part entière.
Cette évolution ne se fait en une seule vie incarnée, si bien que si le niveau d'intégration des consciences est élevé, l'individu réincarné retrouvera rapidement ses souvenirs antérieurs, lui faisant atteindre assez tôt son élévation préhume.
Je reviens à ma question première: c'est-à-dire, le temps. Qu'est-ce qui différencie exister hier, d'exister maintenant, ou d'exister dans cent ans ? De toute évidence, il s'agit du niveau de conscience, lequel créé l'interprétation de la perception.
Aussi, un niveau de conscience supérieur ne signifie pas un reniement d'un niveau inférieur: comme nous l'avions vu, celui-ci s'intègre à la réalité de son être premier. Autrement dit, si l'être est hyperconscient, il peut user, dans son introspection, des moyens de la conscience ainsi que de ceux de son hyperconscience.